
Nous allons tout vous expliquer dans cette page qui servira de guide pour savoir par où commencer et surtout comment faire du compost.
Comment faire son compost ? Commencez par choisir un composteur :
Savoir comment choisir un composteur n’est pas qu’une question de gout, et vous allez comprendre pourquoi. Si vous achetez un composteur pouvant accueillir une grande capacité de déchets, il va falloir le remplir en conséquence. C’est pour cela qu’il est important de savoir au préalable la quantité de déchets que vous pensez apporter à votre futur composteur.
Sur le marché, il existe actuellement une grande diversité de composteurs pour faire son compost. Nous retrouvons des composteurs en bois, des composteurs en plastiques, ou encore en métal. Dans ces différentes catégories, nous retrouvons différentes contenances pouvant aller de quelques dizaines de litres à des centaines de litres.
Ensuite, il y a bien évidement un aspect à prendre en compte, celui du design du composteur. En effet, il va être déterminant car certains sont d’aspect cylindriques et d’autres plutôt cubiques. Ce détail va permettre de répondre à différents besoins en fonction de la place disponible, et de l’accessibilité de l’emplacement. Aussi, il est également important d’aborder la question pratique car les composteurs peuvent prendre différents aspects. Certains sont conçus de façon à pouvoir mélanger le compost dans plusieurs compartiments disposés autour d’un axe en le faisant tourner grâce au support. Puis d’autres sont équipés de hanses permettant le déplacement facile du composteur.
Enfin, on vient à l’aspect esthétique qui n’est pas négligeable car cet outil le mérite. La diversité des composteurs que l’on peut trouver propose un grand panel de couleurs et de formes. Ils sont dotés de divers design qui vont convenir à votre domicile !
Si vous respectez l’ensemble des critères présenté, vous pouvez être certain que le composteur que vous allez choisir va être parfait pour votre domicile. Une bonne étape de franchi dans le processus !
Choisir l’emplacement du composteur
Pour définir l’emplacement de votre composteur, il va être important de prendre en compte un certains nombre de points. Premièrement, il est préférable que le composteur soit positionner à un endroit à l’ombre, car si les rayons du soleils sont fort l’été pendant une période importante, votre compost peut dessécher. Si vous n’avez pas d’emplacement pour le protéger du soleil, prenez soin de le recouvrir d’une bâche ou de le protéger par les moyens du bord (carton, planches …). Pour éviter le dessèchement, vous pouvez aussi humidifier votre compost.
Ensuite, il faut également éviter de placer le composteur dans un endroit ou il y a beaucoup de vent, si vous pouvez le placer le long d’un mur ou entre des végétaux, ça serait préférable. Si le vent pénètre trop dans le composteur, cela pourrait également assécher la matière à l’intérieur de celui-ci. Puis il faut être attentif que l’emplacement soit dégager pour que vous puissiez circuler autour du composteur. Mais aussi pouvoir bêcher à l’intérieur sans gène.
Pour finir, un critère qui va être important c’est celui qui vous appartient, le choix de l’emplacement. Car oui, vous voulez surement le mettre loin de votre domicile pour éviter les éventuels odeurs. Dans ce sens, évitez les endroits indésirables ou non appropriés comme à coté de votre boite au lettre.
Quand vous aurez prit en compte tout ces points, vous trouverez l’endroit finement adéquat qui sera l’emplacement de votre composteur. Et après le choix et la mise en place, passons à la création du processus !
Comment faire du compost de manière équilibré ?
Il est important de savoir quelques notions de façon à respecter un équilibre dans la réalisation de votre compost. Tout d’abord, les déchets organiques que l’on va apporter à son compost vont se diviser en deux catégories :
Matière sèche (brune)
Ce que l’on va appeler matière sèche va être simplement des déchets issues de végétaux qui ont séchés. Cela va comprendre les feuilles mortes séchées, les brindilles et petites branches mortes. Egalement, on peut y retrouver de l’écorce ou de la paille. Si vous êtes en appartement, vous pouvez récupérer des feuilles mortes de vos plantes d’intérieurs. Aussi récupérer un peu d’herbes ou des feuilles dans la nature que vous pouvez faire séchez chez vous.
Les déchets de végétaux qui sont secs produisent une bonne quantité d’humus, ils vont donc participer grandement à votre matière finie. La matière sèche se décompose lentement car elle est déshydraté. L’humidité étant nécessaire à la fermentation, il est donc préférable d’accompagner cet apport avec de la matière verte, que nous allons voir juste après. Il est conseillé d’avoir une réserve constante de matière brune que vous pouvez stocker à coté du composteur par exemple. Ainsi, vous pourrez recouvrir votre matière verte directement par de la matière brune toute l’année.
Voir la liste de ce que l’on peut mettre et ne pas mettre dans son compost.
Matière verte
Ce sont tous les déchets végétaux qui sont frais, nous retrouvons plusieurs éléments. D’abord, il y a les déchets de cuisine tel que des épluchures de fruits ou de légumes, les feuilles de carottes … Ensuite, il y a aussi les déchets de tontes, les feuilles d’arbres fraichement tombées. Les pétales de fleurs d’un arbre ou des brindilles issus d’une taille d’arbuste. La matière verte est composée de beaucoup d’eau et d’azote, éléments essentiels à la fermentation. De fait, la matière verte va permettre une fermentation rapide favorisant le processus de développement des bactéries, micro-organisme etc. Néanmoins, la matière verte produit moins d’humus car une grande partie de son volume est finalement de l’eau.
Les étapes pour faire du compost
Pour la bonne réalisation d’un compost il va falloir fonctionner par étapes. Les déchets que vous apportez doivent être ajoutés par couches. C’est à dire qu’il faut mettre une couche de matière verte pour une couche de matière brune. Une couche doit représenter environ une épaisseur de 15cm pour un composteur d’un mètre cube. Bien que cela doit être proportionnel en fonction du volume de votre composteur. En quantité l’apport doit représenter 40% de matière verte pour 60% de matière brune.
Les indicateurs
Ensuite, lors du lancement du processus, vous allez avoir certains indicateurs. Si votre compost dégage des odeurs fortes et très désagréables, c’est que votre compost n’est pas aéré et qu’il est composé de trop de matière verte. En effet, la matière brunes est rigide, ce qui permet laisser place à des aérations. Contrairement à la matière brune qui est lourde et mole, favorisant le compactage et le manque d’aération.
Par contre, si votre compost ne dégage aucune odeur, même pas l’odeur d’un végétal, il y a également un souci. Décidément, on s’en sort jamais… Ne vous inquiétez pas, le seul risque est que le processus est figé par absence d’eau, car il en faut un minimum. Pour voir si il est sec, il vous suffira de travailler avec un bêche. Si en observant vous jugez qu’il est trop sec, humidifiez le et le processus sera relancé !
Suivi du compost
Une fois votre composteur remplit, la seule chose qui vous resteras à faire est de veillez à son développement. Vous pouvez le mélanger et l’humidifier de temps en temps (laisser plusieurs semaines d’intervalle). Il vous faudra compter environ 12 mois pour réaliser un compost fini. Un compost fini à la même odeur que l’on peut retrouver dans un bois humide. Lors de la transformation le compost perd en volume, vous pouvez le compléter au fur et à mesure.
Il est important de répéter que l’un de votre meilleur allié dans la réalisation de votre compost sera l’expérience. C’est en pratiquant que vous allez vous rendre compte des choses essentiels et trouver un bon équilibre quant à sa réalisation. Au fur et à mesure que vous allez renouveler l’expérience, vous arriverez à réaliser un compost de qualité en ayant appris de vos erreurs. A terme, vous allez connaitre les dosages et savoir prendre un recul pour observer l’évolution de votre compost afin que le processus fonctionne bien !